Les contingents burundais de la Force régionale de l’East african community se sont retirés ce mercredi 08 novembre de la cité stratégique de Kitshanga, chefferie de Bashali en territoire de Masisi au Nord-Kivu.
Ce, après avoir avoir été victimes des bombes dans leur base où il y aurait des blessés et des morts. Ces militaires se sont dirigés vers la localité de Kibarizo, une entité voisine.
Des voix s’élèvent
Les voix s’élèvent au sein de la population de Kitshanga, quelques heures après le retrait brusque ce mercredi 08 novembre, des contingents burundais de l’East african community regional forces (EAC-RF) dans cette partie du territoire de Masisi, en chefferie de Bashali au Nord-Kivu.
Certains habitants contactés dans la région, disent ne pas comprendre le retrait de ces militaires, qui maintenaient la sécurité de la population et leurs biens depuis le mois d’avril de cette année.
Ayant la peur au ventre, la population de Kitshanga demande aux autorités compétentes, de voir dans quelle mesure pallier ce problème.
« Nous la population, nous constatons que nous allons souffrir car à moindre geste, l’EAC intervenait soit lors de la guerre, on se dirigeait près de la base de l’EAC pour se mettre à l’abri. Mais comme ils viennent de partir, nous ne savons comment est-ce que nous allons vivre », s’interrogent ces habitants.
Après le retrait de l’EAC dans la cité, certains déplacés qui s’étaient réfugiés auprès du campement de ces contingent, ont regagné leur domicile.
Signalons que jusqu’à présent, les activités socio-économiques se déroulent à la normale dans la cité de Kitshanga, malgré l’inquiétude qui règne au sein de cette population.
La Rédaction