Les affrontements ont repris depuis début de cette année dans le territoire de Masisi. La plus grande bataille est le contrôle de la cité de Masisi-centre. Les deux parties aux conflits ont intensifié des attaques dans le but ultime de prendre ce milieu stratégique, qui non seulement dessert la ville de Goma mais plus encore, ouvre la voie pour le territoire de Walikale, au Nord-Kivu.
Deux personnes ont alors été touchées par balles jeudi 16 janvier devant l’Hôpital général de référence de Masisi, lors des affrontements entre les belligérants. Médecins sans frontières (MSF) renseigne que les combats se sont déroulés à proximité de l’hôpital.
Parmi les personnes touchées, l’organisation déplore la mort d’une des victimes qui a succombé à ses blessures, alors que l’autre est encore prise en charge par les équipes médicales du ministère de la santé et de MSF.
Médecins sans frontières rappelle aux parties engagées dans les conflits, l’urgence d’épargner l’hôpital et toutes les personnes qui s’y trouvent dont des patients, le personnel du ministère de la santé et de MSF. À ces personnes, des milliers d’hommes, femmes et enfants qui y ont trouvé refuge.
Stephan Goetghebuer, chef de mission de MSF en RDC invite les belligérants à ne pas “compromettre la sécurité de l’hôpital et de l’ensemble des structures sanitaires”. À ceci, il joint les bureaux des ONGs, qui oeuvrent dans ces zones.
Le chef de mission de Médecins sans frontières en RDC invite les belligérants à éviter de placer des hommes armés dans des endroits proches des structures sanitaires, et de s’impliquer davantage pour réduire les risques d’exposer les populations civiles à des effets de la guerre.
Médecins sans frontières pousse pour appuyer de nombreuses personnes déplacées internes qui ont fui vers sa base et à l’hôpital général de Masisi, en offrant notamment une disposition d’eau, d’installations sanitaires et des soins. Ici, plus de 80 blessés de guerre ont déjà été pris en charge par les équipes de MSF et du Ministère de la santé.
La Rédaction