La Police nationale congolaise, (PNC), a dispersé ce jeudi 19 janvier, une marche des militants du parti politique « Ensemble pour la République » de Moïse Katumbi à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.
Cette marche, selon les organisateurs, avaient pour objectif de protester contre les “propos racistes” tenus par le ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu lors de son récent séjour à Lubumbashi à l’égard de Moïse Katumbi.
« Cette marche est organisée dans le but de dénoncer avec la dernière énergie les propos dont notre leader Moïse Katumbi Chapwe a été victime de la part de ceux qui sont au pouvoir, et particulièrement Mr Budimbu. Ces membres du régime pensent qu’ils ont le monopole de tout dans ce pays et se permettent de tenir des propos injurieux, et nous avons tenu à exprimer notre désolation », a déclaré Jean Claude Muselwa président de la Ligue des jeunes de Ensemble pour la République/Lubumbashi.
Devant le gouvernorat du Haut-Katanga, la Police nationale congolaise (PNC) a dispersé les militants du parti de Katumbi à l’aide des gaz lacrymogènes. Jean-Claude Muselwa dénonce cet usage disproportionné de la force par la Police. Il parle également des jeunes et femmes interpellés et brutalisé.
« Nous sommes dans le régime d’information. Nous avons informé l’autorité de la ville à propos de l’organisation de notre marche d’aujourd’hui, elle devrait prendre des dispositions pour notre sécurité. Malheureusement, la police nous a réservé un traitement inhumain. Nous avons des camarades qui viennent d’être arrêtés, des mamans et des jeunes brutalisés », a-t-il ajouté.
Pour rappel, Didier Budimbu ministre des Hydrocarbures avait lors de sa tournée la semaine dernière à Lubumbashi qualifié de « chauve-souris » Moïse Katumbi, sans le citer, insinuant qu’il n’était pas congolais. Ces propos ont suscité de la colère dans le chef des militants de son parti politique.
Roger Kabengele