Une vingtaine de nouvelles variétés de la pomme de terre à la phase pré-base sont en phase de développement, depuis trois mois, par des chercheurs agronomes de la station Ndihira de l’Institut national pour l’étude et la recherche agronomique, (INERA), situé dans l’agglomération de Kitsombiro en territoire de Lubero, (Nord-Kivu). C’est dans l’objectif réactiver les activités agricoles de la pomme de à travers la province.
L’information a été livrée, lundi 26 septembre dernier, par l’ingénieur agronome Kiyani Isevalisha, chargé de l’Unité de production des semences à l’INERA, station de Ndihira.
Il précise que ces nouvelles espèces de la pomme de terre ont été découvertes grâce aux travaux des recherches axés sur la multiplication des semences, initiés au sein de sa structure. A l’en croire, les nouvelles variétés de cette culture seront vulgarisées après quelques saisons culturales qui suivront les travaux de multiplication des semences par les experts.
« Nous allons d’abord passer à la grande multiplication avant la diffusion au public. La population aura le produit après deux campagnes pour le moment la semence est encore au niveau de la station en terme de multiplication mais aussi pour la phase des recherches », a-t-il expliqué.
Dans le but de reveler la culture de la pomme de terre en territoire de Lubero en particulier et au travers de la province en général, l’INERA affirme continuer à mener des essais comparatifs variétales pour découvrir plusieurs variétés des semences à mettre à la disposition des agriculteurs.
« La population n’est encore informée de ces nouvelles variétés de la pomme de terre. Nous sommes encore au niveau de la recherche, seulement quelques paysans sont informés de nos initiatives », poursuit-il.
Cet ingénieur agronome attribue la baisse de la production de la pomme de terre à l’usage des variétés dégénérées, qui ont une production à faible rendement.
« Nos recherches sont basées sur la multiplication des semences pour accroître la quantité de production des populations locales. La bonne production tient aussi compte du respect de la période culturale et de la préparation des champs conformément aux normes de l’agriculture. Cela augmente la production avec la qualité de la semence », note-t-il.
Le centre de production des semences au sein de l’INERA, station de Ndihira, invite la population agricultrice à faire recours aux engrais biologiques pour booster la production dans les champs ayant des sols déjà surexploités.
Trésor Wayitsomaya