Les usagers de la route butembo-Goma sont confrontés aux multiples défis notamment les tracasseries routières, kidnappings récurrents, embuscades des groupes armés et le retard involontaire pour atteindre leurs destinations, une situation qui les expose aux multiples risques lors du trafic.
Face à cette situation qui met autant de vies en péril, la coordination de la société civile du territoire de Lubero lance un appel au gouvernement provincial du Nord-Kivu pour renforcer la sécurité et réglementer les services de transport et voies de communication sur cette voie d’intérêt commun.
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 22 avril dont la rédaction de agoragrandslacs.net détient une copie, cette structure déplore la perturbation du programme de voyage par convoi qui demeure sous la gestion des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et les écogardes de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature et note le non-respect du temps de départ défini bien avant à 7heure 30 minutes, pour le premier convoi, et 13h00′ pour le second.
Malheureusement, selon cette structure citoyenne, ce programme de voyage a été détourné par les services attitrés dont le nouveau programme varie entre 8h30 et 9h00 le matin et également autour de 14h et 15h00 pour l’après-midi pour ces derniers temps.
Ce document fait également savoir que certains agents engagés dans l’assurance de la coordination dudit convoi se font corrompre par des chauffeurs pour obtenir une voie libre, sur exigence de leurs clients, sous la complicité de certains écogardes placés à des postes de patrouille. une situation qui met en danger la vie des passagers sur ce tronçon jugé toujours dangereux.
À même temps, elle évoque, dans son communiqué, une série de traccaseries routières à plusieurs barrières de péage route et beaucoup de carrefours organisés par la Police de Circulation Routière et s’indigne des autres barrières vesperales, défavorables aux chauffeurs, gérées par quelques services étatiques dont la PCR, l’Agence Nationale des Renseignements, FARDC, Direction Générale Des Migrations sans écarter de la liste la CNPR et le TRANSCOM.
Mettant en valeur les avancées et les efforts fournis par les services de sécurité et les écogardes de l’ICCN dans l’organisation du convoi, la société civile plaide pour la mise en place d’un système adéquat de sécurisation des personnes et leurs biens et demande la désactivation des barrières illégales tout en invitant le gouvernement congolais à privilégier la réhabilitation des infrastructures routières sur le tronçon reliant la ville de Goma à celle de Butembo dans la partie Nord de la province dans l’objectif de faciliter un parcours aisé aux voyageurs.
Trésor Wayitsomaya depuis Goma