Le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), invite les États membres à « briser le silence » face aux atrocités menées par les terroristes du M23, et qui met de plus en plus la population de la partie orientale de la République démocratique du Congo en détresse.
Gilberto Da Piedade a lancé cet appel ce jeudi 22 juin à Libreville au Gabon, au lancement des travaux préparatoires de la 23ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’États et de gouvernement de la CEEAC. Lors de sa prise de parole en guise de la cérémonie d’ouverture, l’ambassadeur est d’abord revenu sur les objectifs du traité révisé instituant de la Communauté.
Le président de la Commission de la CEEAC a tenu à condamner les actes terroristes et d’agressions perpetrés par les groupes armés étrangers dont les ADF et le M23, avant d’inviter les États membres à « briser le silence » face à la souffrance que traverse la population congolaise, suite à cette situation.
Gilberto Da Piedade a par ailleurs rappelé qu’il n’est pas possible « d’intégrer les économies et les peuples de l’espace communautaire, de manière bénéfique pour le dévéloppement de nos États, s’ils ne sont pas en mesure d’assumer par leurs ressources propres, le coût financier de la réalisation des ambitions de la CEEAC. »
Signalons ici que le ministre d’état et ministre de l’intégration régionale, Mbusa Nyamwisi est attendu dans la capitale gabonaise pour prendre part à la réunion interministérielle, qui interviendra à la veille du sommet des chefs d’États, prévu le 1er juillet. Dans l’autre sens, les experts du comité technique spécialisé des finances et budget ainsi que du Comité spécialisé de Justice et Affaires judiciaires des pays membres, poursuivent les travaux préparatoires.
Guerschom Mohammed Vicci