Le vice-premier ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba et le ministre d’état en charge de l’intégration régionale, Mbusa Nyamwisi exigent du sommet, la ferme condamnation à toute tentative de réorganiser et de renforcer les dispositifs militaires, en vue d’une probable reprise des hostilités entre les parties en conflit dans la partie orientale de la République démocratique du Congo.
Cette exigence de la partie congolaise a été évoquée lors de la réunion consultative du comité interministériel de la Conférence internationale sur la région de Grands-lacs (CIRGL), tenue ce vendredi 2 juin à Luanda. Durant ces assises, deux points ont été abordés dont l’adoption de l’agenda et l’analyse, paragraphe par paragraphe du communiqué final du sommet.
Lors de leur prise de parole, le duo Bemba-Mbusa revèle l’urgence de faciliter le retour effectif des déplacés de guerre dans des zones anciennement occupées par les supplétifs de l’armée rwandaise, dans le but de leur permettre de s’enrôler. À cela, la réouverture des axes routiers pour ouvrir la voie au mouvement des humanitaires.
Ceux-ci veulent voir la CIRGL considérer la décision de la Communauté de dévéloppement de l’Afrique australe (SADC), d’accompagner la République démocratique du Congo dans ses efforts dans la restauration de la paix et de la sécurité dans sa partie orientale.
Le gouvernement congolais au travers ses légats, émet également le voeu de voir la Conférence internationale sur la région de Grands-lacs évaluer le progrès dans les deux (2) pays membres qui ont fait l’objet durant ces assises, à savoir la RDC et le Soudan, où le tandem Bemba-Mbusa s’est inscrit dans le sens du dialogue inclusif, en vue d’une cessation des hostilités.
Signalons ici que les différents chefs d’États et de gouvernement de la CIRGL devront se réunir ce samedi 3 juin à Luanda pour le dixième (10ième) sommet extraordinaire, au cours duquel ils devront adopter le communiqué final.
Guerschom Mohammed Vicci