L’humanité commémore le 21 septembre de chaque année, la journée mondiale de la paix. Cette journée s’avère particulière pour l’Est de la République démocratique du Congo, toujours secoué depuis plus de deux décennies maintenant par des affres interminables de la guerre, nourris par des groupes armés locaux et étrangers et particulièrement avec cette agression rwandaise sous le label du M23.
En marge de cette commémoration, l’acteur politique Espoir Ngalukiye, un ancien militant du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA), estime que la paix n’a pas la même connotation en RDC avec le reste du monde. « La signification de la paix au Congo n’est pas la même qu’aux États-unis, n’est pas la même qu’en France ».
Il estime que pour la République démocratique du Congo, la paix aura de sens si elle revient à se définir comme « la fin de l’insécurité, de la tracasserie, de l’injustice, la fin de la recompense aux délinquants et aux médiocres, à ceux-là qui étaient dans les groupes armés ».
La garantie de non-répétition de tous les crimes restés impunis et la traduction de tous les auteurs devant les juridictions pour qu’ils répondent de leurs actes paraissent pour cet acteur politique, comme le seul moyen de combattre tous les fléaux qui rongent la société congolaise depuis belle lurette.
Pour cette année, la journée mondiale de la paix est commémorée sous le thème : Action en faveur de la paix : nos ambitions pour les objectifs mondiaux.
Guerschom Mohammed Vicci