Les députés provinciaux du Nord-Kivu préconisent une résolution pacifique de la crise sécuritaire qui secoue la province, marquée par la resurgence des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), soutenus militairement et matériellement par le Rwanda.
C’est ce qu’on peut retenir de leur lettre ouverte adressée au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi ce mardi 28 février, dont une copie est parvenue à la rédaction de AGORAGRANDSLACS.NET. Les élus provinciaux expliquent cette tendance par la volonté de trouver une paix durable à cette crise, qui a longtemps perduré.
Ces députés demandent aux protagonistes de cesser immédiatement les hostilités et aux rebelles, de procéder au désengagement de toutes les zones qu’ils occupent actuellement dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi.
Ils estiment que cette résolution pacifique permettra d’éviter des hostilités, dont les conséquences dont les conséquences directes sont des morts en cascade, comptés à de centaines parmi les populations civiles, victimes de cette guerre.
Ceux-ci suggèrent également “l’ouverture des couloirs humanitaires et des voies routières bloquées dans toutes les zones affectées par les conflits armés, notamment les axes Goma-Rutshuru, Kanyabayonga, Goma-Kitshanga, Goma-Masisi-Walikale.”
À ceci, l’analyse assidue de la persistance des groupes armés tels ques les ADF et FDLR dans la partie orientale de la République démocratique du Congo et surtout la création d’un “climat d’apaisement et de sécurisation mutuelle entre les États de la région en veillant à l’acte de non-agression.”
Les élus provinciaux veulent voir intervenir le renforcement de la brigade FIB de la MONUSCO en lui dotant un mandat purement offensif et des mesures urgentes pour faciliter la poursuite du processus électoral, qui aboutira aux élections prévues en décembre de l’année en cours, selon les prescrits constitutionnels.
Guerschom Mohammed Vicci