Les Forces armées de la République démocratique du Congo s’interdisent d’entretenir des contacts avec les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), un des groupes armés qui écument la partie orientale de la RDC depuis le génocide (guerre fratricide) en 1994.
Dans une adresse ce mardi 21 novembre, le porte-parole des FARDC, le Général-major Sylvain Ekenge rappelle à tout militaire de l’armée loyaliste, “l’interdiction stricte et sans faille de nouer ou d’entretenir tout contact pour quelque motif que ce soit, avec les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda”, insiste le porte-parole.
Cette instruction touche tant les militaires de rang que les hauts gradés des FARDC. Sylvain Ekenge menace : “Tout contrevenant à la présente instruction sera mis aux arrêts et subira la rigueur de la loi, conformément aux dispositions légales et en vigueur dans notre armée”, note-t-il. “Le principe de Tolérance zéro est désormais de strict application”.
Cette décision de la hiérarchie arrive au point nommé. Les terroristes du M23/RDF ont toujours pointé du doigt une quelconque collaboration entre les FDLR et les FARDC dans leurs communications, laquelle est également décriée par le pouvoir de Kigali, qui s’est trouvé un alibi pour justifier son agression en République démocratique du Congo.
Guerschom Mohammed Vicci