Les autorités coutumières et polico-administratives de la chefferie de Bwito décrient les « massacres » perpétrés sur les populations civiles dans des zones occupées par les rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru.
C’est ce qu’on peut dans un mémorandum que ces autorités ont adressé au Président Félix-Antoine Tshisekedi ce vendredi 2 décembre.
Dans ce document, les autorités coutumières fustigent des « actes terroristes » qui sont commis par les rebelles du M23 dans les territoires qu’ils occupent aux côtés d’autres abus aux droits humains.
« Ces massacres faisaient suite à d’autres abus de droits humains entre autres les travaux forcés, le recrutement forcé des jeunes dans leur vilain Mouvement, pillage systèmatique des biens de la population et violences sexuelles commises aux filles et femmes. », peut-on lire.
Jusqu’ici, ces autorités évoquent plus de soixante quatre (64) civils tués notamment dans les villages Muhindo, Rusekera et Bugina dans le groupement Tongo sans compter le récent « carnage » de Kishishe.
Pour pallier tous ces faits qui ne cessent d »endeuiller cette partie de la province du Nord-Kivu, les autorités coutumières et polico-administratives de Bwito demandent au Chef de l’État Congolais de « lancer des offensives sans complaisance contre ces terroristes jusqu’à leur dernier retranchement, d’insister sur le retrait sans condition de ce mouvement terroriste des zones occupées sur toute l’étendue du territoire de Rutshuru, d’envisager les réparations des préjudices causées aux familles des victimes. »
Guerschom Mohammed Vicci