Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo dénoncent le renforcement des terroristes du M23 par le Rwanda dans les territoires qu’ils occupent en République Démocratique du Congo et de saboter les efforts consentis pour le retour de la paix dans la sous-région.
Selon porte-parole des FARDC, le Général-Major Sylvain Ekenge, au lieu du désengagement des éléments du M23, une rébellion à majorité Tutsis soutenus par le Rwanda, suivant les prescrits du mini-sommet de Luanda, ces deux complices de la crise sécuritaire à l’Est de la RDC renforcent leurs différentes positions.
« Malgré la feuille de route contraignante du mini-sommet de Luanda, aucun désengagement des Forces Rwandaises et des terroristes du M23 n’est observé sur le terrain. Au contraire, il est constaté un renforcement en effectif et en matériels en provenance du Rwanda », précise le porte-parole.
L’armée renseigne, par ailleurs, que les militaires rwandais et leurs supplétifs du M23 procèdent à une série de massacres dans le territoire de Rutshuru où ils rencontrent une résistance populaire. Le Général-Major Sylvain Ekenge porte alors le bien du recent « carnage » de Kishishe à cinquante (50) civils tués.
« Face au refus des populations de se soumettre à leur dictat, les Forces de Défense du Rwanda et leurs supplétifs du M23 procèdent au massacre des civils innocents et sans défense dans le territoire de Rutshuru. Le dernier cas, en date, est celui de 50 civils congolais lâchement assassinés mardi à Kishishe. », renchérit le Général-Major.
Signalons ici que les derniers affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et les terroristes du M23 datent de ce jeudi 1er décembre. Des altercations ont été signalées à Kalima, dans le groupement Bambou en chefferie de Bwito dans le territoire de Rutshuru. Aucun bilan n’est jusque-là livré.
Guerschom Mohammed Vicci