Le Président Burundais et Président en exercice de East African Community, Evariste Ndayishimiye, reconnaît des avancées dans les recherches pacifiques du conflit entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda mais ne reconnaît pas l’implication du Rwanda dans la rébellion du M23.
Il a exprimé cette position lors d’un entretien avec nos confrères de France 24 et RFI ce lundi 21 novembre. Evariste Ndayishimiye reconnaît que le rapprochement entre les Chefs d’États de deux pays en conflit représente un grand pas dans la recherche pacifique de résolution des conflits.
« D’abord, sur la question de dialogue, de réconciliation entre les États, le rapprochement, c’est d’abord un pas. Accepter de s’asseoir ensemble, c’est un pas, donc, moi, je considère qu’il y a une avancée significative. Il y a eu beaucoup de rencontres. » laisse-t-il entendre.
Pour Ndayishimiye, rien n’est jusque-là reconnu par les membres de la Communauté des États de l’Afrique de l’East African Community sur une quelconque implication du Rwanda dans la rébellion du M23 et qu’une position sera prise à l’issue du sommet l’Angola, lequel permettra d’analyser et de découvrir la réalité autour de la guerre du M23.
« Jusqu’à maintenant, on n’a pas encore tranché au niveau de la région, que ça soit moi-même, mais comme nous prévoyons une réunion de consultation avec le facilitateur dans ce conflit, le président Angolais. On aura quand-même l’occasion d’analyser et de voir la réalité des choses. » renchérit le président en exercice de l’EAC.
Celui-ci se félicite du moins de l’implication de la communauté internationale dans tous les processus engagés dans la région pour retrouver la paix dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.
Guerschom Mohammed Vicci