Le parlementaire européen Marc Botenga déplore l’attitude des gouvernements européens face au Rwanda qui est accusé de soutenir les rebelles du M23 qui sèment terreur et désolation dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo. Au lieu des sanctions, l’UE décident de débourser 20 millions d’euros pour la coopération militaire avec le pays agresseur de la RDC du Rwanda.
Le parlementaire évoque la responsabilité de Kigali dans la guerre qui écume la partie orientale de la République Démocratique du Congo, notamment les rebelles du M23 qui sèment terreur et désolation dans le chef de la population.
« Il est avéré maintenant depuis des années, même par les Nations Unies, que le gouvernement rwandais soutient les rebelles du M23. Des rebelles qui sèment la terreur et la mort en République Démocratique du Congo, notamment à l’Est où ce conflit a déjà fait des millions de morts. Nous savons fonc toute la responsabilité du gouvernement rwandais. »
La responsabilité étant avérée de Kigali dans cette guerre, Marc Botenga regrette que les gouvernements européens aient décidé de collaborer efficacement avec Kigali à lieu et place des sanctions pour les méfaits de son agression.
« Et alors, que fait l’Union Européenne ? Que font les pays européens ? On s’attendait à des sanctions. C’est la réponse que l’Union Européenne a souvent quand on voit ce genre d’action de la part d’un pays contre un autre. Mais, non, non. Les gouvernements européens décident aujourd’hui de renforcer leur coopération militaire avec le Rwanda. La France, notamment, annonce un renforcement de sa coopération militaire. L’Union Européenne va donner 20 millions au Rwanda pour sa participation au Mozambique. »
Le parlementaire européen va plus loin en rappelant les relations entre les autorités Rwandaises et les États-Unis d’Amérique qu’il qualifie de « partenaire très important » de Kigali.
Celui-ci s’insurge alors contre la « notification » exigée par les Nations Unies pour des armes achetées qui bloque le processus pour un pays qui se trouve souvent agressé par des incursions étrangères.
« Tandis que vous savez qu’aujourd’hui, si un État qui vend des armes à la République Démocratique du Congo, il doit notifier les Nations Unies, ce qui ralentit voire empêche évidemment la livraison des armes à un pays trop souvent et si souvent agressé. »
Marc Botenga appelle alors les gouvernements européens à changer de politique afin de permettre à l’humanité et particulièrement au peuple Congolais de vivre dans un monde où règne la paix.
Guerschom Mohammed Vicci