Le site de cantonnement des rebelles du Mouvement du 23 mars, M23 soutenus par le Rwanda demeure dans les entités environnantes de la ville de Kindu, dans la province de Maniema, comme cela était prévu au départ.
Cette précision a été donnée ce jeudi 1er juin par la cellule de communication du ministère d’état en charge de l’intégration régionale. Ceci fait suite aux spéculations autour du camp militaire de Rumangabo, lieu choisi pour le pré-cantonnement de ces rebelles.
Cette intention a déjà été exprimée par le président João Lourenço, lors de son récent passage devant la presse. Celui-ci se veut optimiste sur l’attitude des rebelles de respecter leurs engagements.
“Nous pensons qu’il faut rester optimiste et se baser sur le principe que le M23 va respecter ses engagements. Nous avons un contingent qui est prêt à être déployé en quelques jours, pour assurer la sécurité des éléments du M23”, avait laissé entendre le chef de l’État angolais.
Avant de renchérir :
“Nous avons mis en place un cessez-le-feu. À présent, nous devons cantonner des forces du M23 et lancer le processus de désarmement et de réintégration de ces citoyens RD Congolais dans la société RD Congolaise”, poursuivait-il.
Rumangabo demeure une caserne qui servira de transit aux rebelles du M23, avant de rallier leur site de cantonnement vers Kindu. Par rapport à cette zone de pré-cantonnement, des experts estiment que Rumangabo jouera le “tamis”, pour distinguer des éléments du M23 appartenant à la République démocratique du Congo, et ceux de nationalité rwandaise.
Le ministre d’état et ministre de l’intégration régionale, Mbusa Nyamwisi intervient dans le but d’apporter un nouveau souffle en donnant un coup d’accelérateur au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS).
Guerschom Mohammed Vicci