Dans un communiqué de ce mardi 07 janvier 2024, la Monusco au travers la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies, a tenu à condamner “avec la plus grande fermeté” les offensives menées par la rébellion du M23 dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu.
Mme Bintou Keita, cheffe de la Mission déplore la mort d’au moins sept civils et le déplacement de dizaine de milliers de personnes à la suite de l’offensive menée par les rebelles le 02 janvier dernier, “exacerbant ainsi la crise humanitaire déjà sévère” dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
La mission onusienne fustige la violation du cessez-le-feu signé le 30 juillet 2024 entre Kinshasa et Kigali. Dans ce document, la Monusco sans clairement évoquer le Rwanda, parle plutôt du soutien que reçoit la rébellion des “forces extérieures d’un État voisin”, cité par le Groupe d’experts des Nations unies.
Elle rappelle que “Cette escalade de violence, qui affecte cruellement les populations civiles, constitue un tournant tragique en ce début d’année 2025 et doit cesser immédiatement”, soulignant l’importance de respecter l’intégrité territoriale de la RDC.
Bintou Keita appelle toutes les parties prenantes à soutenir “pleinement” le processus de paix de Luanda, qui met aux prises les parties en conflits dont la République démocratique du Congo et le Rwanda, dans le souci d’aboutir à la résolution pacifique de la crise sécuritaire qui secoue l’Est de la RDC.
La Rédaction