Le président Sud-africain Ciryl Ramaphosa et son homologue Congolais, Félix-Antoine Tshisekedi ont, à l’issue d’un long tête-à-tête tenu à Kinshasa jeudi 06 juillet, évoqué la question liée à l’agression de la République démocratique du Congo dans sa partie orientale, par son voisin le Rwanda.
Pour le chef de l’État sud-africain, l’agression rwandaise ne touche pas seulement la République démocratique du Congo, mais est un conflit d’agression au niveau de la sous-région.
Ciryl Ramaphosa évoque la nécessité d’une totale implication de la SADC et d’autres organisations sous-régionales, afin que les deux parties en conflits trouvent un terrain d’entente.
- « Il s’agit d’un conflit d’agression au niveau de la sous-région. La SADC et toutes les organisations sous-régionales doivent s’impliquer, pour trouver un cadre de négociation. Nous, en tant que continent, n’avons pas besoin de conflit », a laissé entendre le successeur de Jacob Zuma.
Dans ses dires, le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi, a réitéré son souci de mettre fin au conflit, qui oppose son pays à son voisin. Il déplore le fait que le Rwanda continue de nier son rôle d’agresseur de la République démocratique du Congo.
- « La réalité, c’est que le Rwanda vit de ces agressions à répétition. Cette instabilité entretenue de la RDC, lui profite énormément et économiquement. Il y a depuis lors, un schéma que nous avons tous avalisé, qui passe par le cessez-le-feu, le retrait, le cantonnement de ces forces terroristes et enfin, leur intégration dans le programme DDRC-S. C’est ce que nous demandons et attendons », a-t-il indiqué.
Outre les questions sécuritaires, le président congolais et son homologue sud-africain, ont discuté des aspects économiques de leurs pays. Les deux chefs d’États ont réaffirmé leur volonté, de renforcer la coopération bilatérale.
Yannick warangasi