2 janvier 2014 – 2 janvier 2024, cela fait exactement dix (10) ans depuis la disparition tragique du feu colonel Mamadou Ndala Mustapha, vainqueur de la fameuse guerre du M23 de 2012, qui avait abouti par la chute de Goma le 20 novembre de la même année.
Cette date comme ce mardi, le colonel Mamadou Ndala tombait dans une embuscade à la sortie Nord de la ville de Beni au Nord-Kivu. Il y avait laissé sa peau en compagnie de sa garde rapprochée, la vaillante Mado Dagbize d’heureuse mémoire.
Le nom du Colonel revient de temps en temps dans l’esprit des congolais, depuis la résurgence des terroristes du M23, soutenus par le Rwanda dans la guerre d’agression menée contre la République démocratique du Congo. Pour de nombreux congolais, la dose qui manque pour finir la guerre du M23/RDF, c’est la détermination prouvée par le Général en titre posthume, Mamadou Ndala Mustapha.
À l’époque, il était le chef du 42ème bataillon commando de l’Unité de réaction rapide, et avait joué un rôle décisif dans la défaite de cette rébellion. Il a su démontrer à la face du monde que les Forces armées de la République démocratique du Congo avaient la capacité de faire face à toute sorte de guerre, si et seulement si, elles sont dotées d’un leadership conséquent et déterminé à ramener la paix.
Depuis sa mort, un procès a eu lieu et plusieurs personnes ont été condamnées dont cinq à mort, par les instances judiciaires compétentes. Parmi les condamnés figurait le lieutenant-colonel Nanzu Borocho des FARDC. Sa mort a également été un choc pour la population congolaise, qui avait placé ses espoirs en lui, pour mettre fin aux cycles de violences dans le Nord-Kivu.
En rappel, Mamadou Ndala a été inhumé au camp Kokolo de Kinshasa, et est a considéré comme le héros de la guerre à l’Est de la RDC.
Pascal Nduyiri