Un autre déplacé de guerre, ayant fui les affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et les terroristes du M23/RDF est décédé après être asphyxié par le Dioxyde de carbone (CO2) ou Mazuku dans le camps des déplacés de Bulengo au quartier Lac-vert, dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
D’après le Conseil de la jeunesse de la commune de Goma qui livre la nouvelle à AGORAGRANDSLACS.NET, c’était dans la matinée de ce lundi 13 février 2023 que la victime, de 58 ans révolus, a été asphyxiée pendant qu’il approchait le site de ce gaz.
Jules Ngeleza président de cette structure de jeunes laisse entendre qu’il s’agit du quatrième cas de décès par asphyxie enregistré dans ce camps de déplacés en l’intervalle de seulement une semaine.
La jeunesse de la commune de Goma demande aux services compétents de délocaliser le site des déplacés de Bulengo, en vue d’éviter les risques de ce gaz aux populations déplacées.
« La nécessité d’amener ces déplacés vers un autre site sûr et sécurisé s’impose au lieu de les exposer dans ce mouroir de Bulengo. Le malheur des uns fait le bonheur des autres…il y a ceux qui sont en train de bénéficier des aides au nom de ces déplacés c’est pourquoi ils veulent les maintenir dans ce site pendant que leurs vies sont en danger ! SOS », lance Jules Ngeleza.
Il convient de rappeler qu’il y a moins d’une semaine, le coordonnateur provincial de la Protection civile au Nord-Kivu, Joseph Kambale Makundi, a trouvé la mort après être asphyxié par le gaz Mazuku dans le même quartier. Il a trouvé la mort pendant qu’il tentait de repêcher le corps d’un déplacé asphyxié par le même gaz dans la grotte de Bulengo.
Yannick Warangasi, à Goma