Les habitants de la province du Nord-Kivu attendent, du nouveau chef d’état-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, la reprise de la cité de Bunagana, toujours sous occupation des terroristes du M23 et leur allié(le Rwanda).
Dans une interview accordée ce mardi 11 octobre à AGORAGRANDSLACS.NET, Stéphane Kakule Math, jeune de Goma, soutien que la pacification de la partie orientale de la RDC reste la principale mission du successeur de Célestin Mbala Munsese.
Pour lui, depuis l’occupation de Bunagana par le M23, il s’observe une montée en flèche de prix des denrées alimentaires au chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
À en croire ce jeune de Goma, c’est inconcevable que la cité de Bunagana réalise 120 jours sous une autre gouvernance pendant que la province est sous régime exceptionnel de l’état de siège depuis plus d’une années.
«On est dans l’état de siège mais on pensait qu’avec cet état de siège, on pouvait respirer de la paix mais ça fait plus de 100 jours que Bunagana est toujours occupée et dans d’autres contrées comme Beni, Ituri…, il y a toujours des massacres, des tueries de la population. Nous sommes vraiment désolé de voir qu’aujourd’hui, à Goma, il y a hausse du prix des aliments » regrette-t-il.
« Nous avons vu de changement à la tête de nos FARDC et nous pensons que c’est parmi les solutions. Mais, nous ne savons jusqu’à présent si depuis ces changements, il y a déjà lancement des opérations de grande envergure. Le nouveau chef d’état-major général doit mettre fin aux atrocités qui se passent à l’Est du pays.» a-t-il poursuivi.
Ce jeune habitant de la ville de Goma rassure cependant les nouvelles autorités militaires sur le soutien de la population de la ville de Goma afin de pouvoir booter dehors les groupes armés qui pullulent la partie orientale de la République Démocratique du Congo depuis plus de deux décennies.
Rappelons-le, ce mardi 11 octobre 2022, Bunagana totalise exactement 120 jours depuis l’occupation de cette cité frontalière par le M23, une situation qui préoccupe au plus haut niveau la population congolaise.
Yannick warangasi, à Goma