Des structures et organisations des jeunes, mouvements citoyens et le noyau communal de la société civile Forces vives de Goma ont dénoncé ce mardi 07 janvier 2025, ce qu’ils qualifient de “énième tentative de spoliation” de l’espace Kamutchanga dans la ville qui porte le même nom, capitale provinciale du Nord-Kivu.
Ils renseignent dans une déclaration lue devant la presse, que cet espace public qui donne accès au lac Kivu, ne cesse de connaître des manoeuvres, qui visent à “déposséder” les populations locales de cet endroit d’intérêt public. Tristement, ces structures constatent des déchargements des pierres par des engins roulants à la méfiance des autorités locales, qui assistent impuissamment au cours des événements.
Derrière le silence entretenu par des autorités, ces jeunes trouvent une certaine complicité, qui risque de priver les habitants de leurs activités de divertissement, de nage et de puisage de l’eau, souvent pratiquées à l’espace Kamutchanga.
“Vous voyez, vous écoutez, vous sentez et vous n’agissez pas, c’est-à-dire vous êtes complices”, regrettent-ils, face à la reappropriation de l’espace d’intérêt public par des individus devant des autorités, qui se sont alignées dans la résolution du principe “bien maîtrisé par tous“.
L’image de l’État congolais prend chère. Ces structures pointent du doigt accusateur des animateurs installés par l’État, qui brillent par la “naïveté” quand il s’agit de la protection des biens immobiliers qui appartiennent à la République tant dans la ville de Goma que dans ses environs, une attitude condamnée fermement par ces jeunes.
Ils demandent aux autorités à différents niveaux de s’impliquer pour taire cette énième tentative de spoliation de l’espace Kamutchanga, au même titre qu’elles demandent à la population de rester soudée et vigilante face aux agresseurs de la République démocratique du Congo.
La Rédaction