Alors qu’une marche pacifique et un sit-in est annoncée pour ce jeudi 1er décembre, le maire de la ville de Goma interdit ces manifestations et instruit les éléments de l’ordre pour faire respecter cette mesure.
Le Commissaire Supérieur Principal François Kabeya Makossa rappelle les organisateurs de cette marche que “les installations des missions diplomatiques sont inviolables” et qu’aucune action ne doit intenter aux mesures actives censées caractériser les locaux qu’ils occupent dans la ville de Goma.
Qui plus est, l’autorité urbaine renforce son refus en signifiant aux concernés que les manifestations publiques demeurent interdites durant cette période de l’État de siège. Situation qui bloque complètement la tenue de cette marche, d’où, “Ainsi donc, cette activité n’est pas autorisée.”
Pour barrer la route à une éventuelle marche malgré son interdiction, le maire de la ville met en avant plan “les services d’ordre et de sécurité” afin de “veiller au respect” de cette décision en indiquant que ceux qui iront à l’encontre se “heurteront à la force de la loi.”
Rappelons ici que, lors d’un point de presse tenu ce mardi 29 novembre en ville de Goma, la synergie des Mouvements Citoyens et autres groupes de pression avaient signifié qu’ils devraient décrier la complicité de la complicité de la communauté internationale dans la crise sécuritaire qui prévaut à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Guerschom Mohammed Vicci