La société civile forces vives de la ville de Goma dresse un bilan sombre de la situation sécuritaire de la ville caractérisée par des cas de criminalité urbaine et autres abus aux droits humains commis commis contre la paisible population depuis le début de ce mois de mai.
Marrion Ngavo, son président, fait savoir que les quartiers les plus touchés par ce phénomène sont ceux de Mabanga, Kyeshero et Katindo où au moins cinq (5) personnes dont deux femmes et un enfant ont perdu la vie à côté de plusieurs autres cas de tracasseries commis par certains militaires et policiers incontrôlés.
Très préoccupée par cette situation, la société civile forces vives plaide pour le recyclage des éléments de la police militaire à côté de ceux de la police de proximité et demande aux autorités compétentes de punir sévèrement les militaires et policiers auteurs de certains cas de tracasseries contre les civils.
Cette structure citoyenne appelle tout de même la population à la collaboration étroite avec les services de sécurité et à se mettre toujours à l’écart de tout acte susceptible de nuire à la bonne moralité.
Rappelons ici que la ville de Goma connaît un niveau élevé de criminalité urbaine. Les civils dont les changeurs de monnaie en sont plus victimes.
Richard Maliro