Le Président national du parti politique Démocratie chrétienne fédéraliste, Nyamwisi (DCF-N) condamne la répression de la manifestation organisée mercredi 18 janvier en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, par le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression pour exiger le départ des troupes militaires de la Communauté de l’Afrique de l’Est, (EAC), du territoire Congolais.
Dans sa réaction à la répression de cette marche par les éléments de la Police nationale congolaise, (PNC), l’honorable Simon Muhayirwa Kazungu dénonce également l’interpellation des journalistes. Il dit ne pas comprendre les raisons de la brutalisation des journalistes pendant que la Police faisait face à des manifestants non armés.
“Nous condamnons cette répression de la manifestation du collectif de mouvements citoyens et groupes de pression en ville de Goma. Aux manifestants sans armes, la Police s’est même attaquée aux journalistes”, dénonce-t-il.
Mercredi 18 janvier, des mouvements citoyens et groupes de pression actifs en ville de Goma ont formé leurs manifestations publiques, pour exiger le départ de la force régionale. Ils reprochent à ces militaires venant des pays de la sous-région d’être passifs face aux groupes armés dont le M23, qu’ils sont censés combattre et anéantir. La vieille, cette manifestation venait d’être interdite par l’autorité urbaine de Goma.
Les deux (2) journalistes interpellés en pleine couverture de cette manifestation ont recouvré leur liberté après près de quatre heure (4h) de détention. Ils ont même été entendu sur PV au bureau du commissariat provincial de la Police du Nord-Kivu. A part ces chevaliers de la plume, au moins six (6) manifestants aussi interpellés ont été également relâchés.
Didy Vitava