Une mésentente s’observe entre le responsable de l’église Cité de réfuge, Jules Mulindwa et celui du groupe de pression Mouvement national congolais. Ce, après que l’évangéliste a traité monsieur Éric Bwanapuwa d’un « sanguinaire » dans un culte, organisé vendredi 21 juillet à Goma.
En effet le pasteur Jules Mulindwa a, devant ses fidèles, ouvertement accusé Éric Bwanapuwa Mumbere, d’être un « sanguinaire », anéanti par l’état de siège.
Cet homme de « Dieu » a laissé entendre que depuis l’avènement de la mesure exceptionnelle, Éric Bwanapuwa qu’il traite de « Maï-Maï », n’arrive plus à « exécuter les gens » dans sa base de Buhene, partie Nord de la ville de Goma.
À l’en croire, avant le décret du régime militaire dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, ce leader de la jeunesse perpétrait des « massacres » à Buhene, au cours de l’organisation de ses différentes manifestations.
« Depuis que l’état de siège avait été décrété, avez-vous déjà suivi parler de Maï-Maï au Grand-Nord ? Depuis l’état de siège, Bwanapuwa continue à massacrer les gens ? », s’est exprimé Jules Mulindwa devant ses fidèles.
En réaction, Éric Bwanapuwa Mumbere s’est dit « très consterné » par les propos qu’il qualifie de « discourtois », avancés par le prophète Jules Mulindwa. Tout en parlant d’un faux fuyant, celui-ci regrette qu’il soit traité d’un « sanguinaire », pourtant, il affirme n’avoir jamais tué.
L’accusé annonce au même moment la gestation d’une plainte contre le pasteur précité, afin que le pasteur exhibe des preuves devant la justice.
Celui-ci appelle cependant les fidèles de l’église Cité de réfuge, à faire un choix judicieux des églises, qui respectent la parole et craignent Dieu.
« Moi, j’ai été d’abord activiste des droits humains et conformément à la Constitution congolaise. Je regrette quand monsieur Jules Mulindwa dit que depuis que l’état de siège a été décrété, avez-vous vu monsieur Bwanapuwa en train de tuer encore une fois les gens. Depuis quand Jules Mulindwa m’a vu en train de tuer quelqu’un. Quant à moi, je défends les intérêts de la population. Je vais donc déposer une plainte et je lui demande de réunir les preuves de manière qu’il vienne prouver devant les juges combien je suis criminel, combien de personnes moi, j’ai tué », a-t-il réagi.
Ça reste maintenant à savoir si qui d’Éric Bwanapuwa Mumbere, responsable du groupe de pression Mouvement national congolais (MNC), et de Jules Mulindwa de l’église Cité de région, aura raison.
Dossier à suivre…
Yannick warangasi