L’artiste musicien Gaz Mawete séjourne depuis l’avant-midi de ce vendredi 23 juin la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, pour deux concerts dont celui sur la paix et pour la collecte des fonds en faveur des enfants déminus et déplacés de guerre.
Gaz Mawete dans une conférence de presse animée ce même vendredi, affiche la volonté d’essuyer les larmes de toutes les personnes affectées par les diverses situations qui secouent la province du Nord-Kivu, dont la guerre d’agression imposée à la République démocratique du Congo par le Rwanda, à travers son art.
“Je viens ici pour un double concert qui a comme message la paix et soutien aux familles touchées par toutes ces urgences qui nous touchent aujourd’hui dans notre pays, et surtout aussi apporter mon soutien à tous ces enfants qui pleurent, essayer d’essuyer les larmes même si je ne saurai pas essuyer les larmes totalement mais essayer quand-même d’apporter un petit sourire à travers mon art, mon talent”, explique-t-il.
Et de renchérir :
“Je ne suis pas un politicien, je ne suis pas un soldat mais je suis un congolais avant tout et ceux qui souffrent, sont mes frères et soeurs. Qui souffre, recherche le bonheur, recherche la paix, recherche un sourire et c’est ce que je compte apporter avec ma prestation”, place Gaz Mawete.
Il reconnait que seule sa voix ne peut faire taire la guerre, néanmoins, il se donne le défi d’arracher un sourire sur un visage sombré par les divers affres.
“Je ne pourrais pas vous garantir que ma voix va arrêter la guerre, peut-être que c’est possible mais je ne peux pas vous garantir car je ne sais pas si je suis capable de le faire. Je peux au moins vous garantir que je suis capable de faire sourire une personne, lui faire oublier un malheur pendant le temps d’un concert, et faire en sorte que ce coeur blessé oublie un peu les problèmes”, se veut l’artiste.
Signalons ici que les deux rendez-vous de l’artiste musicien Gaz Mawete prennent place notamment ce samedi 24 à Serena hotel à partir de 16 heures, heure locale et le dimanche 25 juin à la Gare centrale, cette fois-là à 15 heures.
Guerschom Mohammed Vicci