Chaque petit pas dans la bonne direction est un progrès, dit-on. Dans un climat d’insécurité croissante, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), la Police nationale congolaise (PNC), et les services de sécurité ont réussi un exploit certain. Alors que les mouvements citoyens, dont la LUCHA, avaient appelé à une journée “ville morte” pour protester contre la présence du contingent kenyan au sein de la MONUSCO ce lundi 02 septembre, l’initiative a été un échec total, soulignant la maîtrise des forces de l’ordre face à des tentatives de déstabilisation.
La nuit précédente, certains quartiers réputés “points chauds” de la ville de Goma, avaient vu apparaître des barricades et des actions sporadiques de quelques jeunes, tentant de semer le trouble.
Pourtant, dès les premières heures du matin, la PNC et les FARDC, travaillant de concert avec les services de sécurité sont intervenus pour rétablir la circulation et assurer la sécurité des citoyens. « Nous avons agi avec professionnalisme et détermination, sans usage de la force excessive. Aucune balle n’a été tirée, et aucun incident majeur n’a été signalé », a déclaré un officier supérieur de la Police nationale congolaise (PNC).
Cette intervention rapide et coordonnée a non seulement permis de rétablir l’ordre, mais a également renforcé la confiance des habitants dans les capacités des forces de sécurité à protéger leur quotidien contre des menaces, souvent perçues comme obscures et détachées des réalités locales.
Les objectifs des mouvements citoyens, notamment ceux de la LUCHA, semblent en effet de plus en plus en déphasage avec les aspirations du peuple. Alors que ces organisations prétendent agir au nom de la population, leurs actions sont désormais perçues par beaucoup, comme des tentatives de manipulation aux visées politiques non avouées. « Nous voulons la paix et la sécurité pour nous concentrer sur nos vies et nos familles. Ces appels à la mobilisation ne répondent plus à nos attentes. Ils semblent motivés par d’autres intérêts », a confié un habitant de Goma, illustrant ainsi le fossé grandissant entre ces mouvements et la population.
Le Colonel Tigana du commissariat de Goma, a salué l’engagement de ses équipes et a insisté sur l’importance de cette coopération interservices. « Notre priorité est de protéger les citoyens et de garantir la stabilité dans notre ville. Nous restons vigilants face à toute tentative de trouble à l’ordre public », a-t-il affirmé.
Ce succès vient confirmer l’efficacité de l’approche proactive et préventive des forces de sécurité de Goma. En plus de maintenir l’ordre, elles ont su démontrer leur capacité à anticiper et à neutraliser des initiatives perçues comme contraires à l’intérêt général. Tandis que les mouvements citoyens voient leur influence s’éroder, les forces de sécurité renforcent leur rôle de garants de la paix sociale, répondant aux véritables besoins de la population.
Franck T.