Plus de deux cents familles pygmées déplacées ont été reunies ce jeudi 02 janvier 2025, autour du Programme intégré pour le développement du peuple Pygmée au Kivu, PIDP Shirika la Bambuti et l’Alliance nationale d’appui et de promotion des aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire (ANAPAC-RDC).
Cette rencontre au lendemain de la fête de Nouvel an, vise a témoigné de la solidarité de ces deux organisations qui militent pour les droits de peuples autochtones pygmées, en leur intention. Elle a permis au PIDP Shirika la Bambuti et à l’ANAPAC de souhaiter leurs vœux à ces personnes, qui se trouvent dans des camps dans et autour de la ville de Goma, au Nord-Kivu (RDC), où les conditions humanitaires sont précaires.
Ces pygmées déplacés venus des territoires de Masisi, Rutshuru et Nyirangongo ont reçu chacun un sachet de viande, pour passer la fête avec leurs familles qui se retrouvent dans de situation de déplacement, de suite de la guerre qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo.
“C’est souhaité les meilleurs vœux vu la situation que tout le monde traverse, la manière dont ils vivent aujourd’hui. On a pensé que c’était opportun qu’au début de cette année, qu’on puisse faire ce symbole”, a renseigné M. Diel Mochire Mwenge, Directeur provincial du PIDP Shirika la Bambuti.
Le Directeur provincial du PIDP Shirika la Bambuti appelle les pygmées déplacés au calme, tout en faisant confiance aux autorités pour espérer un jour regagner leurs entités. Diel Mochire invite ces personnes à éviter de quémander le long de la voirie urbaine de Goma, craignant de faire des victimes de la circulation.
Le Président des pygmées déplacés, M. Muhima Sebazungu Kabasele venu du territoire de Nyirangongo, encourage ces deux organisations (PIDP Shirika la Bambuti et ANAPAC) à demeurer sur cette lancée, qui leur permet de passer de beaux moments de fête de Nouvel an.
“Je les encourage de continuer pour nous aider de bien vivre et qu’un jour, nous regagnions nos entités. Qu’elles nous donnent également des matériels pour que nous cultivions en attendant notre retour”, a plaidé Muhima Sebazungu, avec un sourire après avoir reçu son sachet.
PIDP Shirika la Bambuti insiste auprès des peuples autochtones pygmées déplacés à éviter à être “trop mendiants”, pour ne pas être exposés des dangers qu’ils courent.
La Rédaction