La sixième édition du programme artistique “Sikiliza” du Groupe d’actions assemblées pour la résilience juvénile (GAARJ) a officiellement ouvert ses portes, ce dimanche 16 avril dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
À en croire Christophe Amisi, artiste et l’un des membres de GAARJ, dans chaque rendez-vous “Silikiza”, “écoutons” en français, il est question de produire, d’une part, une série de spectacles qui tiennent au contexte et, de l’autre, des questions qui rentrent dans des débats sociaux.
“Rendez-vous “Silikiza”, donc, à chaque production, nous partons d’un contexte social précis et nous produisons des spectacles, nous produisons aussi des questions qui vont faire débat, qui vont animer des échanges de façon à faire en sorte que la communauté, qui sera même présente à l’activité, puisse prendre des engagements tant à l’échelle personnelle que communautaire.”, introduit ce membre de GAARJ.
Pour expliquer la particularité de cette sixième édition, l’artiste indique que l’art a été choisi pour son influence, afin de faire passer le message à un large public. Le contexte électoral étant celui qui attire les esprits, la pièce “bétail électoral” a ainsi été choisi pour cette édition.
“Pour ce rendez-vous, on a travaillé sur le contexte électoral. On a notamment produit la pièce du “bétail électoral”, une pièce qui essaie de détailler tous les désordres, le manque de confiance de la population vis-à-vis de son appareil électoral, le problème avec l’enrôlement”, explique-t-il.
Christophe Amisi renseigne que le but est de démontrer le dédain que la plupart de dirigeants ont à l’égard de la population après une échéance électorale, dans le but d’amener cette dernière à être exigeante en terme de redevabilité et de pousser les autorités à respecter leurs promesses de campagne.
Guerschom Mohammed Vicci