Les éléments de l’armée loyaliste, UPDF, sont annoncées dans les jours à venir dans la ville de Goma dans la cadre de la force régionale. Des troupes qui viendront s’ajouter aux éléments de la force kenyane qui respirent l’air de la ville touristique depuis une semaine écoulée.
L’hypothèse de la venue de ces troupes sur le territoire congolais ne rassurent pas plus d’un congolais. D’autres éléments de l’armée ougandaise combattent, depuis près d’une année déjà, les territoires de l’Allied Democratic Forces (ADF) dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, et ceux de Djugu et Mambasa en province de l’Ituri.
Dans le contexte de son arrivée dans la force régionale, une force qui doit faire face en premier lieu contre le M23 paraît douteuse. Depuis l’avènement de la rébellion du M23 dans le territoire de Rutshuru, l’Ouganda a toujours été pointé doit accusateur par différents acteurs de la société civile comme base arrière de ces terroristes.
Ces différents acteurs des structures citoyennes dans le territoire de Rutshuru ont toujours accusé Kampala de jouer double jeu dans les affrontements contre les terroristes du M23. Des présences de ses troupes qui viennent souvent épauler le M23 lors de la montée en puissance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont toujours été remises en jour.
Chose qui semble paraître sans fondement logique mais qui installe certains doutes. Récemment, l’alerte sur la présence des Croix-Rouge ougandais dans les zones bombardées par les avions de chasse des FARDC était expliquée. Certains habitants dans la contrée affirmaient avoir vu les ambulances évacuaient les blessés de ces bombardements.
Et maintenant dans la force régionale, saura-t-elle combattre le M23, l’un de ses alliés si l’on s’attele sur les alertes lancées ça et là par les structures citoyennes et les habitants dans les contrées contrôlées par les terroristes du M23.
Ces alertes trouvent une forme évidente si l’on s’en tient aux récents tweets du général Muhoozi Kainerugaba, fils du président Museveni et un haut gradé de l’armée ougandaise. En effet, celui-ci a récemment prévenu sur le danger qui guettait tout celui qui tenterait une attaque contre se « frères » du M23.
Pour celui qui a toujours appelé Paul Kagame son oncle, président du pays agresseur de la République Démocratique du Congo, le danger était énorme si une attaque visant le M23. Quel serait ce danger ? L’armée ougandaise devrait-elle intervenir pour aider les terroristes qui sont soutenus par son oncle?
La raison nous a toujours à dire et croire qu’on ne peut jamais trahir sa famille. Ce qui ramène la réalité devant l’écran, l’Ouganda a une part de responsabilité dans cette guerre qui menace la cohabitation pacifique entre les trois États.
Dans le sain fatal de cette force ougandaise dans la force ougandaise, une femme supplie son violeur de lui venir en aide en refusant l’oncle de son destructeur. Si le Rwanda est pays agresseur, l’Ouganda n’a pas la main saine dans ces affrontements. Ce dernier joue double jeu en se battant aux côtés des Forces Armées de la République Démocratique du Congo contre les ADF et contre les FARDC aux côtés des terroristes du M23.
Finalement, un ami-ennemi
Guerschom Mohammed Vicci