En ce samedi 20 janvier 2024, le président élu de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi s’apprête à être investi pour un second et dernier mandat, consacrant ainsi la volonté du peuple congolais exprimée lors des élections du 20 et 21 décembre 2023.
Avec une victoire éclatante de 73,47 pourcents des suffrages universels, le chef de l’État entend renforcer les acquis de son premier mandat, mettant particulièrement l’accent sur l’unité, la sécurité et la prospérité.
La cérémonie d’investiture annoncée par le porte-parole et ministre de la communication, Patrick Muyaya sera marquée par un impressionnant défilé militaire et 21 coups de canons, soulignant ainsi la détermination du président Tshisekedi à valoriser les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Cette mise en scène n’est pas simplement symbolique, mais témoigne d’une volonté tangible de renforcer la puissance militaire du pays.
Cette démonstration de force sur le terrain prend une importance particulière face à l’insécurité à l’Est du pays. Un agression du Rwanda selon Kinshasa via les terroristes du M23. Accusations que rejette Kigali.
Durant son deuxième mandat, le président Tshisekedi affiche une détermination sans faille à mettre fin au cycle de l’insécurité, qui touche la région. La montée en puissance des FARDC n’est pas seulement une rhétorique, mais une action concrète en réponse aux défis sécuritaires auxquels fait face la RDC.
Félix Tshisekedi, à travers cette cérémonie envoie un signal fort, affirmant son engagement envers la protection de la population et la défense de son territoire et de sa souveraineté. La RDC qui a déjà décidé du retrait de la MONUSCO, s’affirme sans le dire pour faire face aux enjeux sécuritaires, et asseoir sa position sur la scène régionale.
Franck K. Tatu