Comme initialement prévue, les deux chefs d’états-major des armées congolaise et ougandaise, ont présidé ce jeudi 06 avril 2023 une réunion d’évaluation des opérations conjointes FARDC-UPDF à l’hôtel Okapi Palace en ville de de Beni, (Nord-Kivu) dans l’Est de la République démocratique du Congo.
À l’issue de cette rencontre le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant général Constant Ndima a, rappelé qu’au cours de cette évaluation, il était question de passer en revue l’opération « Shujaa » que mène les deux forces armées dans la région de Beni, au Nord-Kivu et dans une partie du territoire d’Irumu dans la province voisine de l’Ituri.
« Il ne s’agit pas de la première évaluation, mais plutôt la quatrième, c’est pour voir ensemble ce qui a marché et ce qui n’a pas marché. Vous savez nous sommes en opérations conjointes des deux armées FARDC-UPDF. Aujourd’hui nous sommes satisfait de résultat de ces opérations, plusieurs bastions des terroristes ADF/MTM ont été démantelé aussi des leaders neutralisés », a dit le lieutenant général Constant Ndima.
Pendant ce temps, le commandant des opérations militaires au Nord-Kivu, précise que l’élargissement de la zone d’action des forces conjointes FARDC-UPDF dans la zone ne fera en tenant compte des liens de retranchement de l’ennemi traqué en profondeur. Il declare ainsi que les forces conjointes ne peuvent être déployées dans d’autres régions de ces territoires (Beni, Irumu) en cas de nécessité.
« Vous savez l’étendue de la zone d’action est très large, et il est difficile aux forces armées d’être partout, nous nous réunissons de temps à autre pour voir où nous pouvons concentrer notre force. L’élargissement de zone d’action de la force conjointes doit se faire par rapport à l’ennemi, on ne doit pas s’étendre seulement sur la surface mais là où l’ennemi se retranche et que nous avons l’effectivité de sa présence et là nous pouvons le frapper », a t-il précisé.
Il sied de rappeler que les rebelles ADF, semblent étendre leur zone d’opération vers la partie sud du territoire de Beni, où ils ont commencé à massacrer les civils.
Richard Maliro