Du samedi 22 mai 2021 au dimanche 22 mai 2022, cela fait exactement une année jour pour jour depuis que le volcan de nyiragongo était entré en éruption, causant ainsi d’énormes dégâts humains et matériels.
Ce jour-là, comme aujourd’hui, les populations de la ville de Goma et du territoire de Nyiragongo avaient abandonné leurs habitations, craignant la coulée de la lave. Si les uns prenaient la direction de la cité de Sake en territoire de Masisi, d’autres, par contre, s’étaient réfugiés au Rwanda, un pays voisin avec la République Démocratique du Congo.
Avec des bébés au dos et bagages en mains, une panique généralisée s’était observée dans chef des autorités et de la population. Au Rwanda comme à Sake, les difficultés étaient énormes pour les victimes après cette éruption survenue à l’insu de l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG).
Pendant que des miliers d’habitants prenaient le large, environ 15 personnes avaient péri dans un accident de circulation sur la route Goma-sake. Certains véhicules s’étaient renversés, causant des pertes en vies humaines vu l’embouteillage fou observé sur ce tronçon. Des gens qui ont au départ fui la mort mais que la mort a malheureusement rattrapé. Paix à leurs âmes.
Rappelons que, dans le territoire de Nyiragongo, de centaines des ménages avaient été ravagés par la lave et quelques personnes asphyxiées. En ville de Goma, Ce sont les maisons en étage qui s’étaient écroulées de suite du tremblement de terre provenant dudit volcan le plus dangereux d’Afrique.
Jusqu’à maintenant (2022), les victimes de cette éruption volcanique vivent à la belle étoile. Une année après, peut-on croire à leur délaissement de la part du gouvernement congolais? Ne serait-il pas le moment qu’elles rentrent dans leurs parcelles respectives? Dossier à suivre par agoragrandslacs.net.
Yannick warangasi à Goma