Le secrétaire général adjoint des Nations-unies en charge des opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix a passé en revue la situation sécuritaire tant dans la province du Nord-Kivu que de l’Ituri, deux provinces sous état de siège depuis plus de trois ans.
Iil s’est félicité du processus de Luanda qui a permis de mettre en place un cessez-le-feu, qui a considérablement contribué à la diminution des tensions entre les belligérents dans la province du Nord-Kivu, où les forces gouvernementales font face à l’agression rwandaise menée sous le label du M23.
« Il y a eu une baisse de niveau de la violence dans les zones affectées par les conflits avec le M23 », s’est lâché le secrétaire général adjoint dans une conférence de presse qu’il a animée vendredi 20 septembre à Goma. Il reconnait pourtant que cette diminution n’implique pas l’absence de violences. « La violence n’a pas complètement disparu », malgré le premier progrès réalisé.
À l’en croire, les efforts sont notamment consentis pour que non seulement le cessez-le-feu en vigueur, soit « le plus respecté possible » mais plus encore, pour la poursuite du processus de Luanda qui pourra conduire à la désescalade voire au retour de la paix dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
Dans le même chapitre, Jean-Pierre Lacroix souligne que des échanges ont été effectif avec le commandant de la mission de la SADC en RDC (Samidrc), pour accélérer le soutien de la Monusco à cette force sur base du mandat du Conseil de sécurité : soutien logistique, médical et le partage d’informations et de renseignements.
Guerschom Mohammed Vicci