Le Réseau pour les droits de l’homme (REDHO), une organisation de défense des droits humains active en ville de Butembo (Nord-Kivu) a saisi, mardi 30 août, le maire policier de Butembo, le Commissaire supérieur principal, Mowa Baeki Telly Roger, sur la « problématique de la détention des détenues femmes » après l’incendie de leur cellule, à la prison de Kakwangura, par les rebelles Ougandais de l’ADF, le 10 août dernier.
Dans une lettre ouverte adressée à l’autorité urbaine ainsi qu’à plusieurs autres autorités qui interviennent dans le secteur de la Justice, le REDHO dit avoir constaté que les prévenues et condamnées femmes n’ont pas de lieu de détention à la prison centrale de Butembo.
Cette ONG-DH démontre que la gestion des détenus femmes est devenue préoccupante faute de cellule pouvant les accueillir. Elle indique avoir mené quant à ce, un monitoring du 22 au 29 août dernier, aux parquets militaire et civil ainsi qu’à la prison centrale de Butembo.
Ainsi, le REDHO sollicite-t-il, l’implication du maire de Butembo, dans la décanter de cette situation. Il préconise aussi l’intervention des autorités hiérarchiques dans la régularisation de ce fait.
Il sied de rappeler que lors de l’attaque de la prison centrale de Butembo, le 10 août dernier, par les rebelles ougandais de l’ADF, la cellule de détention des femmes avait été incendié. Les 24 femmes qui y étaient détenues avaient réussi à s’évadés à côté de plus de 800 autres détenus. Depuis lors, cette cellule n’est pas encore réfectionnée.
La Rédaction