Depuis la matinée du mercredi 26 juillet, les activités socio-économiques ont été paralysées au centre ville de Butembo, avec des échauffourées qui ont caractérisé le Nord-Est de cette ville.
Cette journée a été décrétée « ville morte » par la société civile, les mouvements citoyens et groupes de pression et associatifs, pour la commémoration d’une année après la mort des victimes des manifestations anti-MONUSCO, en ville de Butembo.
Dans l’entrée de la route centre-ville Mutsanga, sont des policiers et militaires des FARDC qui y étaient déployés, pour barrer la route aux manifestants.
Sur le pont cinquantenaire, pas loin de là, c’est grand feu qui y est allumé. De part et d’autre de la route, sont d’autres agents des services de sécurité qui traquent les manifestants.
Ici, la résistance des manifestants est grande. Les manifestants jettent des projectiles aux éléments des FARDC et de la Police, et vont jusqu’à utiliser les lance-pierres. Pour contenir les manifestants, la police a fait usage aux bombes à gaz lacrymogènes et des coups de sommation.
Les éléments des services de sécurité allaient même jusqu’à poursuivre les manifestants dans des quartiers, en vue de les disperser.
Du côté de Furu au Nord de la ville, en allant vers Mihake, c’est une grande barricade constituée des pierres, qui a été érigée sur la route, empêchant aux véhicules de passer.
Dans plusieurs quartiers de la commune Bulengera, les rues et avenues ont été barricadées par des manifestants. C’est notamment à Malera, Quatre (4) Kilomètres et Mutsanga.
Dans les grands carrefours de la ville, les policiers et militaires y sont visibles, pour faire face à toute éventualité.
Les activités socio-économiques n’ont pas eu lieu dans cette ville commerciale. Les portes des boutiques, magasins, galeries et autres maisons de commerces sont restées hermétiquement fermées.
Glodi Mirembe depuis Butembo