Cinq présumés criminels parmi lequel un déserteur des Forces armées de la République Démocratique du Congo, (FARDC), ont été présenté à la presse de Butembo, (Nord-Kivu), ce lundi 29 août, par le commandant ville de la police nationale congolaise, (PNC), le commissaire supérieur principal, Polo Ngoma Di-Ntoto Jean-Paul. Cette présentation a été faite à l’État major de la police.
Selon ce chef de la police en ville de Butembo, ces présumés criminels avaient été intercepté par les agents de l’ordre, en pleine patrouilles, la nuit du 23 au 24 août dernier, en flagrant délit de cambriolage dans un magasin sis sur la rue Kinshasa, en plein centre-ville.
« (…)ces jeunes gens que vous voyez sont des criminels, ne voyez pas leurs âges, sont des criminels de grand chemin, ils travaillent avec les pieds de bûches, ils les utilisent pour leur faciliter de détruire les portes. Alors ce jour-là au centre ville précisément au croisement rue Kin, dans le magasin sur lequel on a écrit E20 où on vent des habitants, ces jeunes gens sont allés voler dans ce magasin. Quand ils ont commencé à voler, ils ont fait sortir quelques effets et le deuxième tour, Dieu aida, la patrouille du CCO est passée par là, ils ont constaté qu’il y a eu des criminels, tous ont pris fuite, mais on a attrapé l’un d’eux, il a pu tout de même dénoncer ses collègues criminels voleurs, c’est ainsi qu’on a su arrêter les cinq criminels parmi lesquels un déserteur militaire (…) » a expliqué le commandant de la police en ville de Butembo.
Le commissaire supérieur principal Polo Ngoma Di-Ntoto Jean-Paul, précise que ces présumés criminels vont être déférés devant la justice afin qu’ils répondent de leurs actes.
Après l’évasion spectaculaire, d’au moins 800 détenus de la prison centrale de Butembo dite Kakwangura, mercredi 10 août dernier, le commandant ville de la police redoute l’explosion du banditisme urbain. Il rassure néanmoins quant à l’engagement des outils de sécurité à continuer la traque des fugitifs qui se seraient disséminés au sein de la communauté afin de mettre en mal la sécurité de la ville.
La Redaction