Après trois (3) jours d’affilé d’une série de journées sans activité en ville de Beni sur mot d’ordre de la société civile forces vives avec ses différentes composantes qui s’enflamment suite à l’insécurité grandissante dans la région, ce jeudi 18 mai, une circulation intense d’engins roulants s’est fait observée toute la journée sur le boulevard Nyamwisi et même dans des rues et avenues avant que l’expiration du délai de cinq jours.
Ce climat s’est également fait constater dans le secteur de commerce. Dans le centre tout comme dans ses périphéries, les portes de centaines maisons de commerce sont également ouvertes au petit matin de ce vendredi, portant pris en compte comme la dernière journée de ce soulèvement de la population locale, face à l’instabilité sécuritaire que la région de Beni ne cesse de traverser.
La déclaration de cette structure citoyenne prévoyait cinq (5) jours sans activité en ville de Beni, soit du lundi au vendredi, une façon de montrer à la face du monde que les citoyens sont fatigués avec le carnage de leurs semblables, et pillage de leurs biens.
Maître Pepin Kavotha, coordonnateur urbain de la société civile forces vives de Beni dans son intervention lors du lancement de cette grève, avait signifié que la voix de l’opprimé doit être portée très haut par les décideurs politiques de la RDC, en vue de répondre sur les désidératas de différentes tueries des civils dans le Nord-Kivu et l’Ituri, vu que celle-ci semble n’est pas être prise en considération par le gouvernement central de la République démocratique du Congo.
Précisons qu’au premier rendez-vous de ce mouvement de grève à Beni dont le lundi dernier, des coups de balle étaient audibles dans deux communes de Beni dont Mulekera et Bungulu, suite à un soulèvement farouche des jeunes manifestants, qui barricadaient des rues et avenues sous une forte émotion d’indignation.
Kizito Katembo, à Beni