Les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), ont dans la journée de mercredi 12 juin 2024, tué plus de 42 civils et pris en otage d’autres à Maikengu, une agglomération du groupement Bapakombe, secteur de Bapere dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu.
La société civile du secteur Bapere, a tout d’abord regretté que les rebelles des Forces démocratiques alliées ADF, ont pris pour cible le territoire de Lubero qui jadis vivait une accalmie sécuritaire.
Les massacres ont selon nos sources sur place à Maikengu eu lieu en pleine journée du mercredi, aux environs de 14h. Sur place, les rebelles de l’ADF se sont d’abord présentés comme force d’autodéfense avant rassemblé les habitants alors qu’ils étaient en plein marché local.
Dans ce meeting, ils voulaient selon nos sources, parler de la situation sécuritaire et les mécanismes de protection des civils face à l’insécurité persistante dans le territoire voisin de Beni.
« Subitement, le rassemblement a été transformé à massacre des civils » rapportent nos sources. Cependant le bilan varie selon les sources. Si certaines parlent de 27 d’autres rapportent un nombre de plus de 42 civils tués par les rebelles de l’ADF.
La société civile du secteur de Bapere via son président Tsongo Samuel déplore cette situation. Elle indique que les habitants ont majoritairement fui leurs bercails.
Tsongo Samuel, pense que les habitants devraient dans leur fuite être prudent. Une prudence qui passe par la surveillance de leurs paires, tout en remontant les alertes vers les services de sécurité.
« La population doit rester trop vigilante. Nous devons contrôler les gens qui sont en train de venir parce que nous ne devons pas compter sur toute personne. Donc, l’ennemi peut s’infiltrer. C’est pourquoi, nous devons rester très vigilants », lance t-il.
Tenez, les rebelles auraient opéré sans s’être inquiété a Maikengu, suite à l’absence des Forces armées de la République démocratique du Congo. Dans cette zone seule le groupe armé local UPLC du général autoproclamé Mayani y opère.
Des habitants de cette région en guerre, ne cessent d’affluer vers des entités du Grand-Nord, qui vivent encore un calumet de paix.
Glodi Mirembe