La jeunesse des partis politiques Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et de Leadership et gouvernance et le développement (LGD) de Matata Ponyo, s’est prononcée ce jeudi 10 octobre dans la ville de Goma au Nord-Kivu, sur l’affaire de la piste d’atterissage à Mulonde, dans le territoire de Pweto en province du Haut-Katanga.
Dans une déclaration commune, ces deux partis politiques de l’opposition voient dans ce qu’il qualifie « d’acharnement« , une tentative « instrumentalisation de la justice » par des acteurs politiques, dans le souci de nuire aux actions posées par le candidat, venu deuxième à l’issue des élections générales prolongées du 20 décembre 2023.
« Nous condamnons la tentative d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques des oeuvres sociales de Moïse Katumbi, consistant à réhabiliter l’hôpital et la piste d’aviation », a laissé entendre Espoir Ngalukiye, coordonnateur de la jeunesse d’Ensemble pour la République, Nord-Kivu 1, mettant cet acte dans la « vague de répression » qui s’abbat sur des acteurs politiques de l’opposition et des activistes.
Malheureusement, déplore-t-il, le pouvoir veut « taire toutes les voix discordantes » dans l’intention manifeste de « donner un troisième mandat inconstitutionnel à Félix Tshisekedi », à lieu et place de trouver des solutions aux maux qui rongent la République démocratique du Congo.
Les jeunes d’Ensemble pour la République et de Leadership et gouvernance et le développement (LGD) appellent les parties concernées à éviter toutes les actions qui peuvent conduire au muselement de toutes les voix dissidentes et ainsi, regresser le processus de l’état de droit.
À l’heure actuelle, ils disent soutenir toute initiative qui rentre dans le sens de favoriser la cohésion, l’unité nationale et la paix vu le contexte dans lequel se trouve la République démocratique du Congo.
Pour rappel, Moïse Katumbi est accusé par l’autorité de l’aviation civile d’avoir violé la loi de la République, en procédant à la réhabilitation de la piste d’atterissage à Mulonde dans le territoire de Pweto, sans obtenir une autorisation préalable des autorités compétentes.
Guerschom Mohammed Vicci