Ce vendredi 13 septembre, sur les routes poussiéreuses de la province de Lomami, le cortège de l’honorable José Kalala wa Kalala fend l’air chaud. Le premier vice-président du Sénat, surnommé affectueusement « le Messi de Mbuji-Mayi », parcourt plus de 100 kilomètres pour rejoindre sa terre natale, Ngandajika.
Le voyage, qui dure près de quatre heures, prend des allures de procession. À chaque village traversé, la scène se répète : des foules en liesse, des maisons et commerces désertés, tous les habitants s’étant massés sur le bord de la route pour apercevoir leur illustre fils. Les femmes, vêtues de pagnes colorés, dansent et chantent, leurs voix portées par le vent. « C’est comme le dimanche des Rameaux », murmure un observateur, frappé par les branches et les feuilles qui décorent le parcours.
À l’entrée de Ngandajika, l’ambiance atteint son paroxysme. Accompagné du gouverneur de la Lomami et d’autres dignitaires, Kalala wa Kalala est accueilli par une marée humaine. Les chefs coutumiers, reconnaissables à leurs tenues traditionnelles, s’avancent, menant des chèvres destinées à être offertes en signe de respect et de bienvenue.
Le périple se poursuit jusqu’au territoire de Tshiyamba, dans le groupement Nsona. Là, dans la localité de Bena Mujinga, l’honorable pose la première pierre d’une école primaire moderne. Ce geste symbolique est accueilli par les ovations des élèves pour qui, cette infrastructure représente un espoir d’un avenir meilleur. Fidèle à la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi, Kalala wa Kalala ne s’arrête pas là : il distribue des kits scolaires, des uniformes et des fournitures, transformant cette journée en fête pour toute la communauté.
Alors que le soleil commence à décliner, l’honorable conclut sa journée par un moment d’intimité et de recueillement. Il s’incline sur la tombe de ses parents, un geste qui rappelle à tous que malgré sa stature nationale, José Kalala wa Kalala reste profondément attaché à ses racines et à ceux qui ont façonné son destin.
Franck Tatu