Le facilitateur du processus de Nairobi, Uhuru Kenyatta a tenu vendredi 30 juin, une réunion consultative avec diverses parties prenantes sur les questions de cantonnement des groupes armés au Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo. L’ancien chef de l’État kenyan a à cette occasion, soulevé l’urgence de parvenir à un accord.
Uhuru Kenyatta a souligné que le cantonnement est un aspect sensible du processus de rétablissement de la paix, qui nécessite de la transparence, une consultation ouverte et un dialogue avec les parties prenantes.
« L’aspect du cantonnement présente un défi sensible et urgent. Nous devons veiller à ce que toutes les parties soient consultées de manière adéquate et parviennent à un accord, concernant cette étape cruciale. Il est impératif de régler toutes les questions techniques et logistiques nécessaires, y compris l’établissement des lignes de dialogue ouvertes et indirectes et consultations avec les groupes armés que nous visons à cantonner », a-t-il indiqué.
Pour le facilitateur de l’EAC, il est primordial que l’étape de cantonnement réussisse, pour enregistrer des progrès substantiels dans la mise en œuvre des objectifs politiques et militaires de paix et de stabilité durables dans la partie orientale de la RDC.
« L’ancien président a apprécié le leadership de la Communauté de l’Afrique de l’Est, pour son engagement indéfectible et sa détermination à aider le gouvernement de la RDC à pacifier la région orientale du pays. Il a en outre félicité les militaires et les chefs des forces de défense des pays de l’EAC pour leur étroite coopération avec l’EAC et les autorités militaires de la RDC, assurant le déploiement approprié et efficace de ces forces dans divers secteurs », rapporte le cabinet de Kenyatta.
Le vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a quant à lui, réaffirmé la détermination du gouvernement congolais à respecter ses engagements.
Keren Miburo