Ce lundi 2 juin, Umoja International French school de Kampala a accueilli les finalistes de l’école secondaire et candidats aux examens d’État, édition 2025.
Au Centre 52010 de la Division 1 pour la province de l’Ituri, sur les 343 candidats inscrits, 326 se sont présentés dont 154 garçons et 172 filles, reflétant une participation féminine légèrement majoritaire.
Monsieur Lomo Kepo, responsable du centre révèle que cette année, « la session se distingue par la présence notable de réfugiés congolais ». Ces derniers sont venus de différents camps et des zones troublées par l’insécurité à l’Est de la RDC. « C’est une hausse par rapport aux 327 candidats de l’année précédente ».
Un effort particulier a été déployé pour inclure les élèves en difficulté financière. Grâce à l’intervention de l’ambassade de la RDC, les familles démunies ont obtenu un soutien crucial, permettant à leurs enfants de participer aux examens. « Nous avons agi pour que l’éducation reste accessible à tous, même dans l’exil », a déclaré un diplomate, qui a requis à l’anonymat. Cette initiative a notamment permis à un élève de l’Est congolais, initialement bloqué par des contraintes financières, de passer les épreuves, et a ouvert la voie à d’autres dans des situations similaires.
Évoquant son expérience, Amani, 17 ans, originaire de Rutshuru, confie : « Grâce à l’ambassade, j’ai pu être ici. Cet examen, c’est ma porte vers un avenir meilleur ». Ces mots soulignent l’importance de cette opportunité pour une jeunesse confrontée à l’exil.
Les examens d’État en RDC, équivalents au baccalauréat français, sanctionnent la fin du cycle secondaire et conditionnent l’accès à l’université ou à des formations professionnelles. Reconnus internationalement après validation, ils offrent aux lauréats des opportunités d’études à l’étranger.
La tenue de ces épreuves à Kampala répond à des impératifs sécuritaires et la forte présence de la communauté congolaise, notamment des réfugiés fuyant les conflits de l’Est, et s’appuie sur le cadre francophone de l’Umoja International French School.
Claudine N. I.