Le sommet de la SADC annoncé pour le samedi 23 mars 2024, sur notamment la situation sécuritaire en RDC fait la une des journaux, parus ce jeudi 21 mars à Kinshasa.
Forum des AS citant le site de la SADC, rapporte qu’un sommet extraordinaire de la Troïka et des pays contributeurs des troupes de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en République démocratique du Congo et au Mozambique, est prévu le samedi 23 mars à Lusaka en Zambie, par le président Hakainde Hichilema.
« Ce sommet va discuter de la situation sécuritaire dans la région de la SADC, spécifiquement dans l’Est de la République démocratique du Congo et à Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique », a précisé la SADC sur son site, mercredi 20 mars.
Le 1er mars, les chefs d’armées des pays contributeurs de la SADC étaient en réunion à Mugunga à Goma, à l’Est de la RDC. Cette rencontre élargie n’avait pas été sanctionnée par un quelconque communiqué final, rappelle ce quotidien.
Y avaient assisté, outre le général d’armée congolais Christian Tshiwewe, les chefs d’armées tanzanienne, le général d’armée Jacob John Mkunda, Malawite, le général-major Kashisha, sud-africaine, le général d’armée Maphwanya Sizani et burundaise, le général Prime Niyongabo, précise l’Agence congolaise de presse (ACP).
Ces officiers généraux étaient même descendus sur le terrain à Mugunga, quartier Ouest de la ville de Goma, cible des bombes du M23/RDF, avant une réunion de briefing au Quartier général de leurs troupes, ajoute l’ACP.
La Tempête des Tropiques pour sa part, fait savoir que le sommet de Lusaka sera l’occasion de faire une mise à jour sur les progrès des missions de la SADC, notamment la SAMIDRC et la SAMIM, troupes qui ont été déployées pour soutenir les Gouvernements de la RDC et du Mozambique et y restaurer la paix et la stabilité, afin d’ouvrir la voie au développement durable.
Dans un autre registre, La Prospérité rapporte que dans une déclaration conjointe du 20 mars 2024, les ambassades du Canada, de la Norvège, du Royaume-uni et de la Suisse se disent profondément préoccupées par la levée du moratoire sur la peine de mort en RDC.
En vertu de ce moratoire, notent-elles, personne n’a été exécutée en RDC depuis 2003. En clair, les représentations diplomatiques de ces quatre pays en RD Congo se sont opposées à la peine de mort, en toutes circonstances. Elles estiment que l’application de la peine de mort porte atteinte à la dignité humaine.
Bien plus, indiquent-elles, il n’existe aucune preuve concluante de sa valeur dissuasive, et que toute erreur judiciaire entrainant son application est irréversible et irréparable.
La Rédaction