« Comme le ministre l’a dit, l’élément clé reste l’engagement communautaire. Si la communauté ne veut pas d’Ebola dans sa province, ils vont faire tout ce qu’il faudra pour que l’épidémie ne se propage pas. »
Ces propos sont du directeur provincial du laboratoire Rodolphe Merieux de l’Institut National des Recherches Biomédicales (INRB) lors d’une interview ce vendredi 27 août.
À en croire le docteur Daniel Mukadi, car c’est de lui qu’il s’agit, plus de dix jours sont passés sans qu’il n’y ait un nouveau cas. Cette pendule montre que tout se passe bien dans la riposte.
« L’échantillon a été expédié au laboratoire Rodolphe Merieux INRB Goma où nous avons confirmé et puis, nous avons séquencé le virus et c’est ici que nous avons trouvé que le virus était lié à l’épidémie qui a sévi ici dans la partie Est de 2018 à 2020. Ils peuvent garder le virus pendant longtemps. Nous avons vu, en Guinée, cinq ans après, l’épidémie peut resurgir à partir du virus à partir du virus qui était chez un survivant. » contextualise le docteur.
Il invite la population à éviter de tomber dans la panique vu que le pays possède une expérience riche face à la riposte de cette épidémie. Il attribue cette resurgence à une souche de 2018.
« Et comme l’autorité nationale l’a dit, il n’y a pas lieu de paniquer quand on se base sur notre forte expérience dans la gestion de Maladie à Virus Ebola, nous pensons que la situation est déjà sous une bonne voie, sous contrôle. Les activités de riposte ont déjà commencé le jour de la détection et pour le moment, il y a pas des soucis particuliers et ça n’a rien avoir avec l’insécurité. »
Celui-ci précise que les contacts sont en cours de suivie malgré le fait que certains ont bel et bien présenté des signes. Daniel Mukadi fait savoir que ceux qui ont présenté des signes sont encore testés négatifs.
Il appelle à la mise en place de toutes les mesures préventives dont celles de décontamination des ménages, des foyers, la vaccination des contacts et de personnel de santé pour booster leur immunité, l’augmentation du nombre d’alerte et la surveillance.
Guerschom Mohammed Vicci