Une deuxième femme s’est déclarée candidate à la magistrature suprême, pour les élections de décembre 2023. Marie José Ifoku est cette deuxième femme qui s’est proclamée candidate à la présidentielle, après son passage aux élections de 2018 où elle était encore challenger.
Cette déclaration a été faite ce lundi 31 juillet dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme africaine, célébrée en cette date axée sur le thème : « »Célébrer les victoires partielles » pour savoir prendre « ce temps, celui de mesurer les efforts et le chemin parcouru » », couplée à une visite auprès des femmes déplacées de Bulengo.
« C’est vrai que c’est aujourd’hui la Journée internationale de la femme africaine, une journée qui doit être très importante pour nous les femmes africaines et j’ai voulu la célébrer à Goma et une des raisons pour lesquelles je voulais célébrer cette fête ici, c’est à cause de ces femmes déplacées », précise-t-elle.
Et de sceller : » C’est ainsi qu’à partir de Goma, je viens de déclarer devant tout le monde que je retourne dans la course à la haute magistrature. J’ai décidé d’être candidate aux élections présidentielles », éclaircit madame Marie José Ifoku.
Toute émue devant les souffrances de ces femmes, elle décide de porter au plus haut point la voix de ces dames souffrantes, en reprenant notamment la lutte pour « apporter un meilleur changement dans la vie des congolais et particulièrement dans la vie de ces femmes ».
Marie José Ifoku appelle la Communauté internationale à avoir la même mobilisation que celle de l’Ukraine pour la « guerre économique » qui a duré plus de deux décennies, en proclamant la partie orientale de la République démocratique du Congo une « zone économique spéciale », afin de profiter de « manière correcte » aux matières premières.
La dernière femme en date à se prononcer sur sa candidature à la magistrature suprême est madame Hortense Maliro qui de même que Marie José Ifoku, avait annoncé sa volonté de compétir pour la présidence aux élections de décembre.
Guerschom Mohammed Vicci