Le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi est revenu, dans ses échanges avec les journalistes de la RFI et France 24, sur sa rencontre du mercredi 21 septembre dernier, avec le président Rwandais sous la facilitation du français Emmanuel Macron. Le chef de l’État congolais a démontré que les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, (FDLR), constituent plus une menace pour les congolais que pour le Rwanda, pays voisin.
Dans son échange avec nos confrères, le chef de l’État congolais a rappelé tout d’abord que cette rencontre trilatérale avait pour but d’obtenir un cessez-le-feu et le retrait des terroristes du M23 de la cité de Bunagana, dans le territoire de Rutshuru, (Nord-Kivu).
« Le but étant d’obtenir, dans un premier temps, un cessez-le-feu et le retrait inconditionnel de Bunagana de M23 mais, ensuite, de rentrer dans le processus de paix tel que nous l’avons décidé à Nairobi », a-t-il déclaré.
Pour le chef de l’État congolais, le Rwanda a toujours été de mauvaise foi pour justifier ses multiples attaques et incursions sur le territoire congolais.
« C’est une fausse excuse. Par rapport à ces accusations, je trouve que le Rwanda est de mauvaise foi et qu’il utilise souvent ce prétexte pour justifier ses incursions en République Démocratique du Congo », a-t-il expliqué.
Pour lui, le FDLR, étant une force résiduelle, ne constitue plus une menace pour la sécurité du Rwanda. Pour soutenir cette thèse, Félix-Antoine Tshisekedi brandit l’assassinat de l’ambassadeur italien Luka Antanazio en janvier 2021.
« les FDLR seront plus un danger pour nous Congolais que pour les rwandais ».
Pour Félix Tshisekedi, parler toujours de FDLR comme menace au pouvoir de Paul Kagame n’est pas d’actualité vu que ces rebelles n’ont plus des idées claires et concentrées sur un problème qui n’existe plus.
Guerschom Mohammed Vicci