Moïse Katumbi enregistre les premières conséquences de son départ de l’Union sacrée de la Nation, plate-forme qui porte l’actuel Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi dans ses actions à la magistrature suprême.
En effet, plus au moins quarante (40) députés nationaux faisant partis du Courant révolutionnaire progressiste d’Ensemble pour le changement ont, dans la foulée, réitéré leur soutien à Félix-Antoine Tshisekedi et à l’union sacrée de la Nation, l’USN.
« Soutien à l’USN et au Chef de l’État. Le Courant Révolutionnaire Progressiste d’Ensemble pour le Changement, que je coordonne, annonce à l’opinion que contrairement à la déclaration de Moïse Katumbi, il reste membre à part entière de l’Union sacrée de la Nation », a écrit le coordonateur de ce Courant, Simon Mulamba Mputu.
Ce Courant met alors au défi toutes les personnalités, issues du parti de Moïse Katumbi, d’assumer toutes les conséquences qui découlent de la déclaration de l’ancien gouverneur de la province du Katanga.
« Par conséquent, nous exigeons de nos collègues qui occupent des postes de responsabilité au sein des institutions au nom et pour le compte de Moïse Katumbi et de son parti de tirer toutes les conséquences. », poursuit-il.
Par ailleurs, le Courant révolutionnaire progressiste d’Ensemble pour le changement estime que cette sortie de Moïse Katumbi est l’une de raisons qui avaient conduit à sa naissance, acceptée et validée par plus de cinquante (50) députés nationaux qui gardaient toujours leur appartenance à la plate-forme Ensemble pour le Changement.
Rappelons que lors d’un entretien vendredi 16 décembre, Moïse Katumbi avait annoncé sa candidature à la magistrature suprême pour les élections de décembre 2023, devenant ainsi un de challenger de l’actuel Président de la République. Une décision qui a signé son départ de l’USN dont il a jugé le bilan mitigieux.
Guerschom Mohammed Vicci