Devant la Commission de Relations extérieures de l’Assemblée nationale où il est entendu depuis deux jours, le ministre d’état en charge de l’intégration régionale a insisté sur la montée en puissance des Forces armées de la République démocratique du Congo, pour ainsi défendre et faire jouir au pays sa place d’un « État leader continental. »
Lors du deuxième et dernier jour de son audition ce mercredi 14 juin, les discussions ont tourné autour des enjeux sécuritaires du pays au regard de différentes organisations régionales et sous-régionales auxquelles la RDC est membre.
Le ministre d’état a reconnu des avancées réalisées dans la reforme du système de défense, néanmoins, il a estimé qu’il reste encore un long chemin à parcourir pour que la République démocratique du Congo dispose d’une armée, qui soit le dispositif sécuritaire de dissuasion de premier ordre.
Cette montée en puissance réclamée à en croire le ministre, se justifie par le fait que le pays se place au coeur de l’Afrique dans une région avec une situation sécuritaire fragile et un équilibre instable. Cette place contraint le pays à avoir une armée aguerrie.
Comme cette quête exige un budget conséquent, Mbusa Nyamwisi a rappelé qu’une partie de responsibilité revient aussi à la chambre basse du parlement en tant qu’autorité budgetaite, afin de mettre toutes les batteries en marche pour que les FARDC et tout le système sécuritaire, soient dotés d’un budget qui leur permettent d’être au rendez-vous.
À la diplomatie jusqu’ici menée par la République démocratique du Congo pour notamment exiger la condamnation du Rwanda dans cette guerre d’agression, que le ministre d’état en charge de l’intégration régionale pense « qu’elle ne vaut pas un penny sans son corollaire », il insiste qu’il faut un dispositif sécuritaire efficient et dissuasif.
Guerschom Mohammed Vicci