Le doute persiste autour d’une probable candidature à la présidentielle du lauréat du prix Nobel de la paix 2018, Dénis Mukwege de plus en plus convoiter dans la scène politique et surtout, pour les élections de décembre 2023 en République démocratique du Congo.
Le gynécologue est devenu célèbre pour son travail de défense des droits des femmes et son combat contre les violences sexuelles en temps de conflits, et sa probable candidature paraît comme une réponse aux préoccupations des femmes et d’autres segments de la population.
Dénis Mukwege connait parfaitement la gravité de responsabilité de diriger un pays comme la RDC, et aura besoin de toutes les données nécessaires pour une quelconque décision, allant dans le sens de postuler pour la magistrature suprême.
Déjà le 18 septembre dernier, il a été bénéficiaire d’une « généreuse contribution » de 160 millions de francs congolais, montant de caution pour la présidentielle de la part des habitants pour soutenir une éventuelle candidature. Cette offre survient alors que de nombreuses voix s’élèvent pour encourager le médecin gynécologue, à entrer dans l’épineuse course présidentielle.
Lors d’une récente conférence de presse, Denis Mukwege a abordé cette question épineuse. « Je n’ai jamais refusé. J’ai dit que nous avions remporté une bataille. Si nous avons cette caution, c’est une victoire. Mais est-ce suffisant ? », s’est-il interrogé.
Une adresse importante pour clarifier sa position, est attendue ce lundi 2 octobre à Kinshasa, où le Prix Nobel devra aborder de manière plus détaillée, ses intentions et son rôle potentiel dans le processus électoral.
Pascal Nduyiri